Interview Emeline Bougoin - DRH ING France

Pour moi, c'est vraiment le format adapté à nos nouveaux modes de consommation et à nos nouveaux modes de travail. Donc osez!

Comme annoncé il y a quelque temps 🥁 🥁

Voici notre première interview, avec Emeline BOURGOIN DRH chez ING France, que nous avons la chance de compter parmi nos partenaires (merci 🙏).

Elle nous explique pourquoi elle croit au projet Elobloom, depuis son expertise #RH Elle nous explique pourquoi elle adhère au projet Elobloom, depuis son point de vue #RH grand groupe (et scale-up 📼).On y parle #onboarding #preboarding #offboarding #compétence #turnover #rétention et de pleins d'autres choses.

Voir le poste linkedin.

Peux tu te présenter en quelques mots?

Je suis Emeline Bourgoin, directrice des ressources humaines chez ING France depuis quatre ans maintenant, partenaire d'Elobloom depuis quelques mois. Je travaille dans les ressources humaines depuis plus de 20 ans maintenant, notamment avec un passage chez Dailymotion il y a quelques années et entrée dans le secteur de la banque-assurance depuis sept ans maintenant.

(Son Linkedin ici)

Elobloom c’est quoi pour toi?

L'OCDE souligne qu'une compétence technique est désormais obsolète en deux ans, alors qu'en 1987, elle l'était en 30 ans.

C'est pourquoi le projet d'Elobloom a pour moi beaucoup de sens, parce que la formation continue est un élément clé pour nos collaborateurs pour continuer à développer leurs compétences et être à même de répondre aux attentes de plus en plus rapides et agiles du business en termes d'évolution.

C'est aussi une solution qui permet de réussir un élément crucial dans la vie du collaborateur qui est son onboarding.

L’expérience collaborateur commence en effet par son onboarding et la solution d'Elobloom nous permet d'être le plus à même de réussir cette phase là qui qui permet de commencer à intégrer les valeurs et la vision de l'entreprise.

A mon avis, il y a une prise de conscience qui doit être collective aujourd'hui, c'est que l'on boarding et commence avant le premier jour du collaborateur, ce qui aujourd'hui n'est pas vraiment le cas. Ce qui se passe, c'est que 80 % du temps, peut être même plus le collaborateur, arrive le jour J en général de plus en plus, il a son matériel qui est prêt et quelques rendez vous qui sont pris. On lui fournit un certain nombre de documents qu'il doit lire au moment de son arrivée, et c’est tout.

Les capsules d'Elobloom et les témoignages des collaborateurs, ça peut être aussi encore plus dans un monde remote. Ça peut être finalement un peu le remplaçant des "vis ma vie" qu'on pouvait déployer dans les entreprises précédemment.

“Je suis dans l'entreprise, j'occupe mon job depuis trois ans, J'ai envie d'évoluer. Je cherche les différentes opportunités qui peuvent se présenter à moi. Je peux trouver des capsules aussi de collègues à moi qui racontent ce qu'ils font dans l'entreprise, quelle est leur valeur ajoutée, quelles sont les compétences qu'ils ont pu développer pour pouvoir atteindre ce job”

Et derrière  ces capsules, je peux avoir à disposition un certain nombre de programmes de formation qui sont à ma disposition pour pouvoir développer ces compétences là, à partir du moment où j'aurais choisi un chemin qui me paraît intéressant pour mon propre développement.

C'est aussi une opportunité d'avoir une formation continue plus adaptée, une visibilité plus claire, des opportunités qui s'offrent dans l'entreprise et donner envie aux collaborateurs de rester dans l'entreprise. Donc on réduit aussi nos risques de turnover.

Pourquoi les formations traditionnelles ne sont-elles pas suffisantes?

La problématique. Finalement c'est

1 : c'est pas forcément fait déjà dans la langue locale. Donc c'est beaucoup de formation en anglais

2 : avec un nombre de contenu qui est absolument énorme et donc en fait au final on se rend compte que les gens ne vont faire que la formation obligatoire, réglementaire et donc sur le reste, ils ne consomment pas, ça part dans tous les sens et ce n'est pas approprié finalement par rapport à leurs besoins et leurs attentes.

Dans un monde parfait, en fait, il faudrait que cet onboarding commence quelques semaines avant l'arrivée du collaborateur. Déjà pour commencer à mieux comprendre dans quelle entreprise il va, il va arriver. Donc ces petites pastilles, ça peut être les acteurs clés qu'il doit rencontrer avant par exemple. Enfin au moment de son arrivée, pour qu'il comprenne mieux quels sont ses stakeholders.

Quel est le style de l'entreprise aussi? On parle beaucoup des valeurs de la culture d'entreprise. Est ce que je dois venir le premier jour avec une cravate? Ou est ce que je dois venir en tee shirt?  Quel âge globalement ont les différentes personnes que je vais rencontrer? Ca permet aussi de se sentir plus à l'aise dans le nouvel environnement.

Par ailleurs, on constate que souvent, les quinze premiers jours de l'onboarding, c'est des meetings, des meetings avec plein de gens, soit en individuel, soit en collectif, où on s'amasse beaucoup de renseignement. Mais qu'est ce que tu en retiens au bout de quinze jours? Au bout d'un mois, au bout de trois mois?

Comment les choses changent-elles avec Elobloom?

Elobloom assure une distribution efficace et sécurisée des contenus dans un format engageant qui permet d'avoir du micro learning et d'un autre côté, d'avoir finalement de la formation en présentiel beaucoup plus percutante avec des échanges et donc d'optimiser le temps de l'ensemble des ressources qui participent à cette formation.

Par ailleurs, Elobloom, c'est aussi des data et les données fournies par Elobloom permettent à la fois de suivre les taux de réalisation de ces formations, mais également d'avoir une formation plus pertinente puisque le fait d'avoir du retour de collaborateurs en temps réel nous permet aussi de façon assez agile finalement, avec la solution EloBloom de proposer du contenu mis à jour très rapidement et de pouvoir le faire de façon autonome. Elobloom sait optimiser le temps, optimiser le temps des collaborateurs.

C'est une solution en libre service, donc ça permet de pouvoir gérer aussi son temps de formation en fonction de son temps, de disponibilité sur son agenda. C'est de la souplesse et c'est aussi beaucoup d'engagement et une meilleure connaissance des valeurs et de la vision de l'entreprise à travers ses capsules de micro learning que l'ensemble des acteurs de l'entreprise peut aisément faire évoluer grâce à cette solution agile.

En tout cas pour moi, la force des contenus proposés par Elobloom, c'est aussi d'avoir ce feedback rapidement des collaborateurs qui consomment. Et donc si on constate finalement que la façon dont s'est proposé, dont c'est filmé le message, comment il est perçu, comment il est reçu. Si on constate qu'il y a trop d'écarts, grâce justement à ce feedback qui est transmis par Elobloom, rapidement, on peut réajuster. L'autre point peut être pour moi, c'est sur la souplesse et la capacité à produire nous mêmes le contenu. Ça peut être aussi un belle opportunité de le faire,oui, avec des spécialistes de la formation, mais aussi avec les collaborateurs eux mêmes ou les managers pour adapter aussi bien sur la forme que sur le fond, les messages pour que ce soit les plus appropriés possible. Parce que finalement, il s'avère que de temps en temps, on se rend compte que le message qu'on a voulu faire passer n'a pas été perçu de la bonne façon parce que ce n'était pas le vocabulaire approprié, la forme appropriée. Voilà l'évolution de l'information continue moi, je la comparais aussi à l'évolution finalement, de la consommation de la télé.

Avant, on passait beaucoup de temps à regarder des grands films ou des grandes émissions qui duraient 1 h et demie, 2 h. Aujourd'hui, c'est plus facile de regarder des petits formats de 20 30 minutes parce que ça rentre plus facilement aussi dans l'organisation de nos vies et donc la formation, la mettre à disponibilité avec des des moments plus forts qu'on peut réécouter, regarder quand on le souhaite, avec des formats plus courts qui peuvent être aussi visionnés, alors je parle là pour ceux qui prennent les transports en commun, mais peut être dans le métro ou entre deux meetings, pour que ce soit plus facile à intégrer aussi qu'il y ait moins de messages mais que ce soit plus ciblé rend aussi la répétition possible, rend de ce fait la compréhension plus facile.

Et on sait tous que communiquer, c'est répéter et a minima normalement, c'est 7 fois pour que ça rentre bien. Donc c'est des formats qui sont beaucoup plus appropriés.

Le mot de la fin

Pour moi, c'est vraiment le format adapté à nos nouveaux modes de consommation et à nos nouveaux modes de travail. Donc osez!

Merci Emeline !

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