Interview Nicolas de la Giroday - CEO Ziwig

Je pense qu'avec Elobloom, on a peut être une autre maxime: je peux gagner en apprenant!

Suite des interview, cette fois-ci avec Nicolas de la Giroday, qui n'avait pas encore rejoins Ziwig au moment où l'on a parlé.

Il nous parle de son experience dans la grande distribution, de la difficulté et de l'importance de l'onboarding, mais aussi du preboarding, et de la formation en général.

Le poste linkedin

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour, je m'appelle Nicolas de la Giroday. J'ai développé ma carrière dans différentes boîtes de grande conso Procter et Gamble, General Mills. Plus récemment des start-ups, en France, à l'étranger, dans huit pays et sur trois continents.

(Son profil linkedin)

Qu’est-ce qui se joue au moment de l’arrivée de nouveaux collaborateurs ?

Un onboarding réussi, c'est facile à définir: un talent qui s'intègre et qui contribue rapidement.

Un onboarding à réussir, c'est très difficile à faire. Pour ça, il faut de la méthode, il faut de l'engagement. Il faut se faire aider, il faut minimiser les risques et la méthode Elobloom nous aide à avoir un résultat positif.

Se planter sur un recrutement, ça coûte cher. Donc en amont, s'il y a un doute, il n'y a pas de doute, faut pas recruter. Et une fois qu'on a fait le geste du recrutement, on a énormément d'engagement pour attirer le talent, onboarding, monter en compétence, l'intégrer. Et mon expérience, c'est que ça coûte beaucoup d'énergie. Ça coûte beaucoup de bande passante et ça coûte beaucoup, au-delà de l'aspect financier, de maux de tête. Donc aujourd'hui, ce n'est pas une science exacte. Mais je pense qu'on a les éléments pour avoir les bons paramètres de l'équation. Et si on a les bons paramètres de l'équation, en général, on est content du résultat. Une de mes observations, c'est qu'on parle beaucoup d'onboarding et qu'on ne le fait pas très bien et qu'on parle jamais d'offboarding et qu'on le fait très mal.

Qu'est-ce que ça veut dire? Ça veut dire que quand quelqu'un part et bien toute la compétence, tout l'historique, tout le know how, trop souvent il part avec cette même personne. Donc je pense qu'il ne faut pas négliger le fait qu'il faut bâtir un système peu gourmand en temps mais très important de préservation des compétences clés et qui va bien au-delà de garder Pierre, Paul ou Jacques dans les postes clés.

La culture d'entreprise, c'est quand on rentre dans une salle, dans un bureau the smell of the place. Le parfum qui y règne et ça, c'est difficile à transmettre par un zoom. C'est difficile à transmettre à distance. C'est difficile à transmettre pour ceux qui rejoignent une équipe. Et donc il faut manier ça avec beaucoup de délicatesse.

Il faut manier ça avec beaucoup d'engagement et je pense que ça, ça revient vraiment au rôle des dirigeants, des managers et se faire accompagner pour que ça soit authentique. Donc on ne duplique pas quelque chose d'extérieur, que ça soit engagé et que ce soit incarné. Ça, ça vient de chaque entreprise. Mais ce qui est fondamental, c'est que chaque manager et chaque dirigeant soit accompagné et c'est ce que permet Elobloom.

Pourquoi les formations traditionnelles ne suffisent-elles pas ?

On a tous vécu sur des formations qui n'ont pas toujours été réussies. C'est quand 50 personnes s'inscrivent à une formation et qu'il y en a 35 le jour J qui sont disponibles. Et il y a toujours une bonne raison, un impératif business. X, y, z. En fait, c'est souvent un signe que ceux qui vont être formés ne sont pas vraiment convaincus eux-mêmes que c'est un bon investissement de leur temps.

Et je ne vous cache pas que cette même question est posée souvent par manager, voir par la direction, en disant mais s'ils ne sont pas sur le business, est-ce qu'ils ont un retour sur investissement? Je pense que cette question est le signe d'une mauvaise formation, d'un mauvais design de formation. Si on a des formations plus impactantes, si on a des formations plus courtes, plus individualisées, on passe en général des modules de deux ou trois jours à des modules beaucoup plus rapides, beaucoup plus flexibles, qu'on intègre dans les agendas de chacun. Et non seulement on touche plus de monde, non seulement tout le monde y participe, mais en plus, c'est plus fréquent et plus efficace.

Alors pour avoir une équipe compétente,  il faut faire de la formation de l'onboarding. Il faut sans cesse être up to date sur l'ensemble de nos talents et dans le monde très volatil, incertain, complexe, dans lequel on est. Si on fait la méthode à papa comme avant, ça ne marche plus. Donc il faut faire trois choses de différentes. Premièrement, il faut plus de fréquences et moins de longueurs, donc des modules plus courts, des modules plus engageants.

Deuxièmement, plus d'agilité. Aujourd'hui, le one size fits all, ça ne marche plus. On veut quelque chose de individualisé. Et troisièmement, il faut quelque chose d'engagement. Aujourd'hui, il faut des modules de formation pick and choose, qui soient très clairs, très engageants. Et si on arrive à faire ces trois choses-là, on arrive à avoir de façon systémique systématique des talents qui sont au niveau des équipes qui sont performantes et un business qui est florissant.

Qu'est ce qui change avec Elobloom?

Alors avec Elobloom, l'avantage, c'est qu'on développe un système. On développe un écosystème qui fait que l'écosystème, chacun contribue. Au début, on reçoit et après on donne. Au début, on est formé et après on est formateur. Et donc l'écosystème génère tout seul la continuité. Et ça, ça a beaucoup de force.

Et dans le monde qui change, on a besoin de méthodes qui changent et plus d'individualisation, plus de jeu de jambes, plus d'engagement. C'est la méthode elobloom qui disrupt ce qu'on voit sur le marché, plus de fréquences. Donc aujourd'hui, avant, on avait les grands événements des grandes messes pendant plusieurs jours, des choses assez profondes, très bien, mais piqûres. Et après on oublie un peu quand même. Tandis que là c'est modes covid: piqûres, rappel, piqûres rappel.

Donc on est en plusieurs séquences moins longues. Parce que je pense qu'aujourd'hui l'engagement, l'attention, on vit dans un monde où il y a les raccourcis. Donc il faut que les modules soient plus courts et plus fréquents. Et donc ça, c'est vrai pour la communication, ça c'est vrai pour la formation.

La deuxième chose, c'est que je pense que ça va être plus individualisé, les besoins de Pierre, de Paul, de Jacques et Jacqueline sont vraiment différents. Donc le one size fits all sur certains fondamentaux, peut être, dans la majorité des cas, ça ne marche pas, ça ne marche plus. Et donc on doit développer quelque chose de spécifique et d'individualiser.

Et la dernière chose pour moi, qui est fondamentale, c'est d'engagement. Donc la vision que j'ai pour la formation réussie, pour l'engagement réussie, pour le home boarding réussie, c'est qu'on a des modules spécifiques sur lesquels il y a un écosystème dans lequel on peut aller piocher et avec le manager, avec l'équipe, la personne en direct qui rejoint une équipe qui rejoint un projet. Et bien on va sur une brique, un pôle qui est constitué, aller piocher je dirais ce morceau, ce morceau, ce morceau, parce que c'est exactement ce dont il ou elle a besoin à ce moment-là.

Donc plus rapide, plus engageant et plus individualisé. Pour moi, ça c'est les bons fondamentaux et Elobloom est dessus.

Comment on réussi un onboarding?

La question la plus fondamentale que je me pose, c'est est ce qu'on prend les bonnes décisions? Et la décision la plus importante qu'on prend, ce sont les décisions concernant les équipes. Est ce qu'on recrute bien? Est ce qu'on forme bien? Est ce qu'on garde nos talents? Et ça, on a tous des exemples comme des exemples de réussite ou d'échec.

Ce qui m'a séduit avec Elobloom, c'est que ça nous apporte de la méthode. Ça nous apporte du jeu de jambes, ça nous apporte une approche individualisée sur un sujet qui est majeur, qui est complexe et qui, je pense, a un peu besoin d'être discuté. Et aujourd'hui, on est dans un monde où ce n'est pas vraiment le plus gros qui gagne. Ce n'est pas vraiment le plus agile qui gagne. C'est pour moi le plus rapide, le plus rapide à apprendre.

Donc cette notion de pivoter, d'apprendre, d'agilité, elle est fondamentale sur la brique compétences. Et j'observe que quand on a des équipes compétentes, après il faut mettre un peu de magie, un peu de liant. Mais on arrive et c'est un facteur clé de l'engagement. Donc les deux se répondent

Le mot de la fin?

En conclusion. Une maxime de Nelson Mandela qui a dit" Soit je gagne, soit j'apprends". Je pense qu'avec Elobloom, on a peut être une deuxième maxime, c'est que je peux gagner en apprenant. Merci à tous.

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